Raphael - In vancouver

Mercredi 16 Janvier – 10:05AM

Ca y est, je suis à Vancouver, BC, Canada ! Agaga c’est trop good :).

Le décollage était hier à 14h. Je m’étais couché la veille à 3h, et levé à 8h30 (merci papa), donc pas très frais. On arrive à l’aéroport, et je me tape de trainer les bagages jusqu’au « bag drop-off ». La madame me demande de poser mes bagages, je m’exécute en posant le plus lourd, 32kg.. là le drame, elle me dit que c’est 23kg max, mais bon, comme elle est gentille elle passe tout sans rien dire, j’avais qd même 2 sacs de 32 + un sac de 26, soit 90kg !

Apres ben c’est les scènes d’adieu standard, on a pas trop fait traîner, c’était bien comme ca..

Et me voila dans l’avion pour Londres. RAS, excepté ma voisine qui s’est fait draguer outrageusement par un mec de la rangée d’à coté, et en plus ça a eu l’air de mordre.

Arrivée à Heathrow, rien à faire, alors je dors sur des espèces de bancs en bois faits pour les loques comme moi. Il est long à arriver ce vol.. Finalement il arrive, remplit d’anglais/canadiens/indiens et autres. Rien à voir du hublot, il faisait déjà nuit quand on est parti de Londres. Il en finissait pas ce vol, heureusement j’ai pu me regarder quelques films. Je me suis bien pelé aussi, je devais être à coté d’une clim ou alors il y avait un trou dans l’avion. L’avion se crashe pas, et pratiquement pas de turbulences. Arrivée à l’aéroport de Vancouver.. On nous demande de remplir une carte, avec notamment ce qu’on amène dans nos bagages. Je remplis que j’ai rien dans mes bagages (logique, mes 90kg de bagages sont vides), et je me pointe à la douane. Ils me tamponnent quelques fois, puis me disent de me rendre au service d’immigration après récupération de mes bagages. Ok, je vais aux bagages. Là, un monde de fou qui attend ses bagages, des bagages arrivent, mais apparemment c’est les bagages de personne. Finalement, des gens finissent par trouver leurs bagages, et au bout d’une demi-heure je récupère un de mes bagages. Puis on entend un message comme quoi ils ont tout sorti, et que s’il en reste il faut aller se plaindre. Cool. La moitié des gens vont de plaindre, très rassurant. Bon, il me reste un espoir, je vais au guichet « Oversized bagages », et là, c’est le mimi, c’est le rara, c’est le miracle, mes deux bagages. Entre temps j’ai eu le temps de bien flipper J. Mes bagages sont en bon état, mis à part l’attache qui tient la ficelle de mon nouveau sac, là où j’ai mis mon sac de couchage, qui a pété, le fond du sac de soph qui s’est pas arrangé, et mon sac à 15 euros qui s’est un peu déchiré. A l’immigration, pas trop de monde, ça se passe bien, le mec est cool et me dit des trucs que je sais déjà, sur ma carte de RP et mon SIN.. Il me reste encore à aller au contrôle des bagages, quand j’arrive une femme a ses sacs étripés et est en train de gueuler que ca fait 6000$ CAD, que c’est pas juste etc.. Voila qui n’est pas pour me rassurer, d’autant que le douanier me dit d’approcher mon chariot du banc pour étriper les sacs. Aie. Mais quand il voit que je suis nouvel immigrant, il me dit « welcome to canada », me fait quelques tampons et voila c’est par la la sortie :). Trop facile, il m’a même pas demandé si j’avais quelque chose à déclarer. J’aurais du prendre plus de pinard !.. Direction les taxis, ça c’est facile, je prends le premier, un Indien avec une Prius ; j’aurais préféré une merco vu ma quantité de bagages, mais c’est pas grave. Le taxi se bat un peu pour faire rentrer les bagages, et finit par y arriver. Je lui donne l’adresse de mon « hostel », il me regarde bizarrement, sort sa carte de Vancouver, et trouve assez vite où c’est en fait. Il me raconte un peu sa vie sur le chemin, moi aussi, c’est sympa. 10 ans qu’il est là, et il me dit qu’il y a plein de communautés, que tout le monde se comprend, que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.. Arrivée à mon auberge, là je me dis que ça pue.. le quartier est plein de vitrines désaffectées, ça a l’air bien mort. Ca sera peut-être mieux à l’intérieur, me dis-je, toujours plein d’optimisme. Non en fait. A l’accueil, un chinois qui ne parle pratiquement pas anglais, sent mauvais, ne sait pas dire bonjour et est complètement édenté m’accueille. J’ai réservé là, j’y vais donc, et puis j’ai pas fait plus de 8000km pour faire ma couille molle dès que c’est pas parfait. Mais quand je vois ma piole, puis les sanitaires qui me font penser aux campings de Roumanie 1990, je me dit que je reste pas + d’une nuit là quand même. Evidemment il n’y a pas de wifi, juste un pc avec le net dans un coin, sachant que la pièce est fermée la nuit. Et pour couronner le tout, je me rends compte que le chinois m’a entubé, vraiment j’ai qu’une envie c’est de me tirer, même si c’est pour payer le double. Là je traine mes bagages jusque ma piole, j’envoie un petit sms à ma moman pour la rassurer, je prends une douche et je me piotte, il est alors 22h locale, soit 7h du matin en France, ca fait 23h que j’ai pas dormi je suis donc bien dé-cal-qué comme on dit. Je me réveille vers 5h, mais en insistant j’arrive à rester coucher jusque 8h.

Le programme d’aujourd’hui :

-Me repérer

-Prendre un pass pour les transports en commun

-Trouver une piole digne de ce nom, et faire mes adieux au chinois

-Ouvrir un compte en banque

Let’s go !